Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 3 - épisode 11 -

The Confing Dead – Saison 3 – Episode 11 – Jusque-là tout va bien !

 

 

Un cavalier, qui surgit hors de la nuit court vers l'aventure au galop. Son nom, il le signe à la pointe du smartphone d’un Y qui veut dire Yannick. Sauf que je n’avais pas de masque (refrain connu !) et que mon fier destrier a fait un refus d’obtempérer. J’hôte mon casque de gladiateur et parlemente quelques instants avec le réfractaire. Il ne veut rien savoir le bougre mais il semble exsangue. Je tente les gestes de premiers secours. Las, le cœur a lâché. Je suis donc obligé de changer de monture. Je te raconte pas comment elle est contente l’autre. Elle a les pneus qui se trémoussent, la calandre qui rigole et les phares qui n’en peuvent plus de briller de joie.
Aujourd’hui j’ai décidé de changer de village pour aller faire mes courses, histoire d’élargir mon horizon et de me rendre compte si les voisins confinent de la même façon que dans ma bourgade.
Le temps est de la partie ce qui me fait regretter un peu plus la défaillance de mon scooter.
Ça circule pas mal en bidules motorisés et en tous genres. Trouver une place de parking s’avère malaisé. Les parcmètres sont recouverts de sac poubelles donc toutes les places sont prises. Comme il fait beau et que j’ai emmené avec moi un morceau de courage, je vais me garer au diable bœuf-bleu. Le nez au vent je me dirige pédestrement vers le centre village et croise en tout et pour tout une quinzaine de pékins en mode baguenaudage. Premier arrêt pour acheter le journal. Pas plus de 3 personnes autorisées dans le magasin, une entrée distincte de la sortie et la vendeuse complètement isolé du reste du monde par un grand dais de polyane à la limite du lambrequin. Journal, carte sans contact, salut, merci, au revoir et je sors. Direction la boulangerie. Entrée limitée à deux personnes. Il n’y en a qu’une, aussi osés-je entrer. Du polyane plein partout, une baguette, carte sans contact, salut, merci, au revoir et je sors. Direction la mini supérette. Je n’ai besoin de rien mais je me promène. Accès réglementé par les distances de sécurité matérialisées au sol. Je peux entrer car il y a une marque vide. J’attends face aux oranges et dos à des boîtes de gâteaux. 5 mn, tout le monde avance d’un mètre. Courgettes et gâteaux apéro. 5 mn de plus et on avance d’un mètre. Salades et chips. En fait, ici la queue se trouve dans le magasin. Original. J’ai pris un saucisson et dans mon dos il y avait les boites de petits pois. Plexiglas, carte sans contact, salut, merci, au revoir et je sors. Euh ! 50 minutes pour un saucisson ! Heureusement que c’est pour mon sujet de thèse sur le confinement au 21ème siècle, sinon y’aurait de quoi s’escagacer un tantinet.
Retour vers ma petite auto. Retour vers mon village. Retour vers chez moi. Mais pô envie de rentrer.
Je décide d’un stop au supermarché, histoire de voir si que des fois j’aurai envie de fruits de mer (tu remarqueras cher ami lecteur combien je décide rapidement. Parfois je m’épate). Le parking est bien rempli et quand je te dis que le printemps est là et que les jupes raccourcissent, ce n’est pas une légende mais alors pas du tout ! Est-ce l’effet confinement sur la gente féminine mais les morceaux de tissus sont plus que minimalistes. On avait ça dans mon village ? Mais je n’avais jamais vu ! Z’étaient où avant ? Puis pour faire contrepoids, il y en a même une que tu dirais qu’elle va en soirée ! Robe longue jusqu’aux chevilles et fendue sur le côté un peu plus haut que mi-cuisse, talons haut et seul le chariot dénote dans le décor. Vite fait, je regarde les bonshommes, histoire de me rendre compte si eux aussi sont atteint du virus printanier. Hé bien que nenni. S’en foutent (du verbe fouter : je m’en balec !) comme de l’an quarante les mâles de la région.
En fait, le spectacle est pas mal et comme on a plus le droit ni théâtre ni aux festivals je m’en contente.
Bon, je vais voir les fruits de mer (si j’avais écrit « les moules » tu m’aurais traité d’obsédé lecteur pervers !). Malheureusement j’arrive en fin de service et ce qui reste me fait penser que tout compte fais l’hygiène est une bien belle chose. Déçu je ré-embarque direction mon home. Dire que j’ai vu la lune en plein jour !

 

Après cette expérience matinale voilà la suite de la folle aventure du service Energie-Propulsion du chasseur de mines La Croix du Sud avec un nouvel épisode de la minisérie : THE TLD !

 

THE TLD

 

A UN HÉROS DE LÉGENDE.


Toi, qui est l'égal des SAS, OSS 117, Mac Bolan, 007 et autres espions destructeurs de grande classe.
Toi, qui vaillamment combattît pendant 48 jours la horde sauvage des Ventilo-convecteurs.
Toi, qui déroule les manches à incendie plus vite que ton ombre.
Toi, qui par ton esprit salace a reçu le doux, mais inquiétant, qualificatif "d'œil de Moscou". (Ce qui, entre nous soit dit te vaudras des emmerdements en rentrant à quai avec la DPSD).
Toi, qui lors de moments d'angoisses collectives savait d'un "CROA !" bien placé, nous enchanté le cœur.
Toi, qui noblesse oblige, un jour, déboucha le nectar des nectars. J'ai nommé : une bouteille de pastis.
Toi, qui tant s'en faut, a su maîtriser les chiottes comme seul un spécialiste de haut niveau aurait pu le faire.
Toi, enfin, que nous autres, êtres rampants, infectes et putrides, nous vénérons comme étant le Dieu Corbeau du temps où les Pharaons étaient à leur apogée.

 

Reçois, de fait, de nos humbles personnes avilies par plusieurs années de marine ; excuses notre outrecuidance ; mais, permets-nous de te souhaiter un bon et joyeux anniversaire !

Cette fête, le hasard l'ayant voulu ainsi, correspond à la naissance d'un certain Marcel, nouveau-né à la vie civile.

 

Avec tous les compliments de ceux dont tu pourrais les accepter !

 

Amitiés Petit Jean.

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Les rues noires et sombres (normal, vu qu'elle sont noires !), propices à la méditation transcendantale à dix centimètres au-dessus du macadam, m'accueillent, moi le marin en escale !
L'obscurité de ces voies, uniquement éclairées d'une brume rougeâtre, invite au recueillement. To drink or not to drink ? La question ne se pose pas ! Le sourire enjôleur d'une matrone de pizzeria africaine m'invite à la consommation. A quoi bon résister ? Je sais que dix mètres plus loin j'aurai soif ! D'un pas encore sûr, je me dirige vers le débit de boissons. La pénombre s'accentue. La porte passée, devant moi s'offre le spectacle habituel des bars où l'on boit plus par désespoir que poussé par le plaisir. Le comptoir gigantesque prend l'allure de la Grande Muraille de Chine au fur et à mesure que je m'approche. Je m'avance lentement étreint par une terreur interne : Suis-je si petit que mon regard ne puisse passer au-dessus du zinc ? Tirant de toute mes forces un tabouret, je m'en sers comme échelle et j'en gravi difficilement ses barreaux. Soudain, l'apocalypse ! De l'autre côté ! Damned ! Ils sont tous noir.

 

Je descends déçu. Je n'ai rien bu !!!
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Préparation psychologique du lecteur.

 

D'abord se détendre. C'est à dire, s'avachir dans un fauteuil les pieds dans les charentaises.
Deuxièmement. Ne point prêter attention aux fautes d'orthographes et de frappes.
Troisièmement. Ceci ne voulant en aucun cas être vulgaire, toutes mauvaises interprétations ne serait le fait que du seul lecteur.

 

FAIT DIVERS !

 

Pendant le viol, le père de la jeune fille faisait tranquillement la sieste !


On sait à présent à quelle heure a eu lieu le drame.
Ainsi, d'ores et déjà nous pouvons reconstituer les faits dans leurs moindres détails. C'est hier à 14h00 qu'un jeune émigrant sicilien chômeur descendit à la machine pour y chercher du travail. Il n'y trouva uniquement que mademoiselle Le bouilleur Hindrette. La petite Hindrette, chaque jour, puisait de l'eau pour son papa qui, comme tous les après-midis faisait la sieste de 12h00 à 15h00. Et c'est là ! A la machine, que le jeune sicilien assouvit brutalement ses bas instincts (sauvage !) sur la frêle fillette. A 14h30, le père, ne voyant pas sa fifille revenir avec l'eau, descendit à la machine.

Le jeune homme nia d'abord les faits qui lui étaient reprochés. Mais après un examen médical, il s'avéra que la petite, qui comme chacun le savait à bord était vierge, avait perdu sa rondelle.

Le jeune homme comparaîtra donc devant le tribunal pour détournement de mineur et viol qualifié. Il risque entre 18 et 20 jours de T.L.D.

Affaire à suivre !

 

Signé : Petit Jean

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Dimanche 26 avril 2020



02/05/2020
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