Sous-mariniers La Créole

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THE CONFIG DEAD - saison 2 - épisode 5 -

The Confing Dead – Saison 2 – Episode 5 – Jusque-là tout va bien !

 

Pas simple ce billet d’humeur. J’hésite entre colère, joie ou boire une bière. Vue l’heure… je vais faire des crêpes !
Alors que faire de plus en ce magnifique samedi ensoleillé ? Comme une envie de parler de vive-voix à quelqu’un. Cela ne m’est pas arrivé depuis 18 jours. Je paierai cher pour une discussion en face à face avec un être humain.


Je ne vois qu’une solution…

 

En attendant je vous délivre la dernière mouture de

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

Nos ceintures globuliques à serrage incorporé et néanmoins latérale nous solidarisaient aux montants de la caisse sur nos siège Renault extra-moelleux, nervurés et réglables en hauteur garnis de bourrelets anti-plongée de dessous le tableau de bord.
Ce détail a son extrême importance car les 180 gaziers derrière ; eux, que nenni de ceinture ils ont (Copyright Yoda !).


Tu entrevois l’importance de la chose lecteur impatient ?

 

Le premier à passer entre Jules et bibi fût une grande perche qui déboula le pif en avant lequel fût suivi du corps et se fini par les pieds, logique ! Mais sur quoi fonçait-il hagard, vers le nord ? Sur le pare-brise évidemment lequel fut pulvérisé en un temps record que même Carglass remplace Carglass répare que là, il n’est pas réparable vu les miettes que cela faisait.
Son corps dégingandé chût sur la chaussée mouillée de la ruelle et continua sa course. J’crois même qu’à l’heure actuelle il n’a pas terminé.


Le second suivit de près le number one. Le crâne du gus racla les débris de verre restés dans un coin du pare-brise. Net le coin du coup !


Le troisième fut plus nombreux. Beaucoup plus nombreux. Faut dire qu’il en restait un paquet et tous pressés de sortir.
Le paquet dense, très dense, se présenta mal, très mal. Un peu de travers c’est dire le mal qu’il y avait à se présenter ainsi.


Jules et moi, on a ressenti une pression dans le dos sur not’siège. (Oui je sais le siège c’est derrière et si moi je veux le placer dans le dos, j’ai le droit non ? C’est moi qui écris à la fin  flûte !)
J’eus même-pas le temps de me rendre compte que cette marche des 177 gusss dans mon dos était un peu comme celle de l’empereur. Non ! Pas Napo mais les oiseaux du pôle nord. Du genre compact, mouvant, infatigable et dangereux, voir déterminée.
Sur l’impact, le siège de Jules décrivît une gracieuse courbe à l’issue de laquelle il plongea à travers le pare-brise lui aussi. Son magnum valsant à l’autre bout de la cabine dans le coin droit de la portière restée fermé. Mes yeux le suivirent (Jules pas le soufflant) et je pus lire de l’incrédulité et une certaine interrogation sur la suite de son chemin. Je ne pus rien lui dire étant moi-même incertain de son avenir.

A cet instant, Harry écrasa de son pouce verruqueux une larmichette au coin de son œil vitreux où il restait encore un fond de ouisqui non encore évacué par son foie par ailleurs très, très imbibé.
Il reprit son récit après cette tâche qui l’occupât, pas loin de 10 minutes.

 

- Voyant cela et pressentant mon avenir pas aussi rose que je me l’imaginais, j’essayais frénétiquement de me déboucler la ceinture. D’autant plus que la meute je la ressentais dans le dos avec son souffle chaud et humide.
La commande ne répondait///… pas. Satané voiture, satané ceinture ! Impossible de se rappeler la combinaison pour déboucler cette dernière. Diantre, par Toutatis, bachi bouzouque ! Rien à faire ! Me voici pris au piège. Une idée ! Mon portable de marque SONY avec appareil photos et éplucheuse à champignons intégrée."

 

(Juste une parenthèse pour vous rappeler l’importance de ce détail. En effet, Albert est adepte de la cueillette des champignons en basse Normandie par analogie avec les cageots du trou des halles. Ce détail qui peut paraître anodin mais n’en demeure pas moins, comme vous le verrez dans la suite des aventures dudit Albert, sans aucun intérêt.)

 

  • Allô la Régie Renault, les deux frères ! »
    - … ?
    - Vous êtes là ? »
    - … ?
    - Je suis drôlement dans la merde avec votre R6. »
    - … ?
    - J’aurai dû acheter japonais ou une Pi Jo ! »
    - … ?
    - Il faut m’envoyer un dépanneur. »
    - … ?
    - J’y ai droit. J’ai souscrit une police d’assurance pas si misse que ça d’ailleurs et j’habite (vous avez compris ? Je vous laisse continuer.) pas ici. »
    - … ?
    - Il ne s’agirait pas que je moisisse dans le secteur avec ces agités à l’arrière de ma berline petit luxe. »
    - … ?
    - Allô ! Si vous pouviez n’envoyer un camion-benne du Sircom afin de faire le ménage avec les 176 beurs plus le grand noir qui squattent mon break. »
    - … ?
    - Je ne les aime pas ces gars-là. Enfin, on en sera bientôt débarrassé avec notre ami J-M. »
  •  

(Note d’un des auteurs (NDLR) : J’en profite pour vous faire remarquer, enfin à ceux qui ne l’aurait pas esgourdé, l’analogie entre ces initiales et les prénom et nom d’une personne qui au demeurant nous est fort cher et que nous apprécions tous, étrange et même bizarre.) (Incompréhensible pour qui ne connaît Maître Yoda !)

 

Mais, reprenons le récit.

 

La RNUR qui entre temps avait fait l’objet d’une nationalisation puis d’une nouvelle privatisation et dont la raison sociale était désormais RENAULT sas, société par actions simplifiées au capital de 553 941 113 euros. Pour les personnes intéressées, je tiens par ailleurs à leur disposition le catalogue de la gamme.

 

 

Vous voulez connaître la suite des aventures accablantes d’Albert PAULANDRE alors rendez-vous demain ?

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Samedi 04 avril 2020



10/04/2020
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