Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 1 - épisode 10

 

The Confing Dead – Saison 1 – Episode 10 – Jusque-là tout va bien !

 

Ça devait bien arriver. Ce matin j’ai le moral dans les chaussettes. Voila j’ai craqué… J’ai tué Marcel. Faut dire qu’il m’a poussé à bout pendant tout mon petit déjeuner rien qu’à voleter autour de ma tartine beurrée. Pourtant Roger, Anastasia et Serge sont eux restés bien sage. Mais non, il a fallu que Marcel fasse le fanfaron et m’énerve. L’indicible c’est alors produit. J’ai claqué des mains et le moucheron est mort.

Il me faut me ressaisir aussi vais-je continuer l’histoire de :

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes :

 

Alors, enlèvement, kidnapping ou bien l’avait-il simplement perdu ?

Il fallait entreprendre des recherches, mener une enquête comme ///... l’inspecteur Harry l’avait fait il y a maintenant quelques années, fit-il l’effort de se souvenir.

Quelques années ou quelques dizaines d’années ?

Les vapeurs d’alcool s’estompaient, son esprit entrevoyait une éclaircie. L’inspecteur Harry, quel bonhomme !

Spécialiste en veuves et en orphelines, diplômé de la prestigieuse ENSDESLVELODTR, plus connue sous le vocable d’école supérieure des veuves et des orphelines, le sigle complet étant par trop abscons pour les néophytes.

Albert se dit que les archives minutieusement conservée dans sa cave, entre les cartons de J and B, de Chivas et de chaussures à re-re-re-ressemeler allaient enfin lui servir. Cela faisait maintenant un sacré paquet de temps qu’il compilait des documents en tout genre, articles de presse, photos sur la carrière et les méthodes très particulière mais néanmoins très efficaces de l’inspecteur Harry.

Oui, tout cela allait maintenant bien lui servir.

Du coup cette pensée le boosta et le dégrisa. Il vit son avenir devant lui alors qu’il l’avait plutôt entrevu un peu derrière sans son attirail. « Il me faut aller de l’avant que diable ! Je la retrouverai bien cette bite et ces testicules, deux en plus et de belle taille. Dussé-je y passer mon temps, mon énergie mais je jure de re-pisser et de bander comme tout le monde. »

Le café englouti, accompagné d’une de ces tartines dont il n’a pas le secret, il se leva et sans attendre décida ///… de reconstituer son parcours de la veille :

Le Casino, le super de chez marché rayon flocons et avoine, un tour chez le garagiste où il avait laissé sa vieille R6.

Et là, posé sur le siège recouvert des housses de chez Matauto promo du mois dernier, stupéfait, Albert PAULANDRE découvrit une capote de taille impressionnante. Le dernier modèle avec tête de Mickey incorporée et les phares halogènes pour éclairer dans la nuit.

Inutile de faire un test de chez BM. Ceci était son bien déjà utilisé à de multiples reprises. Lui, l’homme au 357, le Harry de la petite couronne ne put retenir une larme. Bien des souvenirs lui revenaient en mémoire. Ils en avaient des choses en commun, lui, son engin et cette capote. La crevaison lors de la grande partouze de mai 1981, deux tubes de colle de chez « Bout qui dure » pour réparer… et la fois où, ensemble, ils avaient tenté la descente des Grandes Gorges.

Il reprit son sang-froid. Le matériel était encore tiède preuve d’une utilisation à la fois récente et intensive. A en juger par l’état, il avait peut-être même dû changer de pneus pour le dernier tour de piste. Un truc à lui qui permet de gagner quelques secondes dans le final.

Soudain un doute, un accident, une sortie de route incontrôlée, frottement des testicules sur le rail de sécurité, l’inconscience, le SAMU.

Lui, le meilleur de sa génération, le seul à pouvoir tirer en toutes catégories, il ne pouvait connaître un tel sort. Il se rappela ce fait divers de la gazette du ‘Petit baiseur’, cet homme agonisant auprès de sa compagne après une partie de F M L T G B victime d’une surpression du gland ayant entraîné l’éclatement et réclamant la délivrance de ses souffrances.

Il n’aurait pas dû boire tant. Faut dire qu’il avait rencontré aux abords de la rue de Frigounette, le Y dit le sous-marinier en raison de sa capacité à retenir son souffle lors de la pénétration, le M dit le Yamatantfoutre en raison de sa passion pour les asiatiques et D dit le bretonnant car quand il bande y tremble. D’accord ils avaient bu mais pas plus que de raison. Non, la véritable explication à la disparition de son armement canon de 75 sans recul et munitions qui vont avec est ailleurs.

Il entreprit de se livrer à une nouvelle investigation du côté de ///…

 

La suite au prochain numéro ?

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.

 



26/03/2020
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