Sous-mariniers La Créole

The Confing Dead – Saison 3 – Episode 20 – Jusque-là tout va bien !

Souvent je me pose la question de savoir qu’elle sera la première chose que je ferai le jour J. Pour avoir des conseils, j’ai téléphoné à Eisenhower, il n’a pas décroché le gueux, il était à une partie de golf avec Kennedy ! J’ai appelé Churchill, je suis tombé sur un renvoie d’appel… vers le répondeur de Boris Johnson « Si vous votez pour moi, votre femme aura de plus gros seins et vous augmenterez vos chances d'acquérir un jour une BMW M3 ». De guerre las j’ai tenté une approche du Général, notre général et il m’a dit « Prenez de l’altitude, il y a moins de monde. » J’étais bien avancé avec ça. Alors j’ai réfléchi durant des heures. Je me suis creusé la cervelle. J’ai contraint mes neurones à faire les trois-huit. J’ai relu tout Balzac (et c’est pas de la tarte) et enfin j’ai trouvé !

Le jour J, la première chose que je ferai c’est de me lever et de me bousculer, comme d’habitude. Après ces moments de doutes, cela m’a rassuré. A présent je sais . Bon, ça me fait une belle jambe mais il y a des trucs comme ça, que si t’as pas la réponse ça te détruit tout ton panorama. Parce que des fois lorsque tu n’as pas la réponse c’est franchement galère ! Par exemple, hier je reçois ma nouvelle box livrée à dos de chameau par un gonzier de chez UPS (United Parcel Service comme dirait un ami !). Ouha ! Terminé les bidouillages avec mon téléphone qui n’en peux plus de mes jongleries wifitesques. Je branche les 36000 câbles sur la boîte magique, j’appuie sur « on » et j’attend. Tu remarqueras, lecteur pré-déconfiné, que lorsqu’on attend face à ce genre de phénomène que l’on a tendance à rester planté stoïquement devant la chose tel l’inutile de service. On ne sait pas ce que tu espères ou bien ce à quoi tu t’attends mais t’attends. Pendant ce temps là, tu pourrais aller cueillir des fraises, gonfler les pneus de ta voiture ou encore traire une vache. Meuh non, tu regarde bêtement l’objet.

Au final la boxe indique l’heure, signe que tout va bien. J’aurai dû aller traire une vache. Je teste toutes les fonctionnalités. Nickel ! I am happy. Puis je vais à mon PC portable et je lance (pas trôt loin) le WiFi. Comment ça il ne voit pas ma boxe ? Y voit les FreeWiFi, le FreeWiFi_sécurisé mais pô le WiFi spécial ordi portable. Mais c’est quoi se binz ? Pour relier mon téléphone en WiFi à la box, j’ai scanné un QR code et ça s’est fait tout seul mais là, il ne se passe rien. Grrrrrr ! Je n’aime pas ça. Je vais sur le site du SAV. Ça me dit fais-ci, fais-ça ! J’ai fais ci et ça. Ça n’a pas aidé car j’avais déjà fait. Énervé comme un qu’aurai passé plus de 40 jours en confinement, je vais trifouiller dans les méandres de mon ordi. Il me dit : « fais-ci, fais-ça ! » J’ai fais ci et ça, et ça n’a servi à rien. Re-grrrrr ! Je suis proche du burnout ! Je vais donc sur des forums à l’aide de mon téléphone. Oui, il y en a plein qui on eu le même problème que moi. Ouf ! Je regarde les solutions. Ça va du truc pour béotien au truc pour ingénieur prix Nobel en informatique en passant par des solutions exotiques. Re-re-grrrr. Je ne sais pas à qui ça peut servir ce genre de site mais moi je n’y trouve jamais la réponse à mon problème. Faut croire que comme je suis extraordinaire, que j’ai des problèmes extraordinaires (les chevilles ça va mais le cerveau, je te raconte pas !). Alors tout comme le Général, Sun Tzu a dit « Prend de la hauteur, tu verras venir l’ennemi », je suis monté sur un escabeau pour prendre la position du mec de Rodin. Tu sais, celui qui réfléchi ou qui pense. Bref un truc dans le genre ! J’avais pas l’air con à poil sur un escabeau au milieu de mon salon.

Pfffft, de toute façon personne pour me voir.

Au beau milieu de ma réflexion mon regard se pose sur l’écran 224 000 pouces de ma télé. En blanc sur fond noir y sont inscrits les trucs-choses hachement techniques sur ma boxe (oui j’ai bien écris avec un H !). Un truc me titille les pupilles pendant que mon derrière comme à sentir le mordant du froid assis qu’il est sur un escabeau métallique. Quelque chose me dérange. Les lettres qui suivent le mode de sécurité WPA2 me sont inconnues. Free est passé au standard supérieur et je ne le savais ni ! Problème, mon ordi ne reconnait pas la nouvelle génération, un peu comme moi d’ailleurs. Je bidouillage et reconfiguration du schizpronzeur à bulle et le WiFi est de retour.

Quelle vie je mène !

Bon ce n’est pas le tout. Passons à des choses beaucoup plus sérieuse. Voici la suite de :

L’énigme de la disparition de Frizou le barbu

Chapitre 4

La demi-heure perdue

Totalement essoufflé, crachant ses poumons, dégueulant ses tripes et ses boyaux, Tim arrive enfin chez Justicienne. Sans reprendre son souffle qu’il n’a d’ailleurs plus, il défonce la porte ouverte de l’infâme taudis qui abrite les parties de jambes en bas de Justicienne. Emporté par son élan (y’a pas d’erreur. Il est bien monté sur une bête à cornes), il choit dans la minuscule pièce et reçoit de la part de Justicienne un bon de la semeuse, deux emprunts russes et un tour de grande roue à faire dans les deux heures à la foire de Saint-Galtien-lès-grandes-fosses-du-bas (terril N°12). Mais, comme il a deux heures d’avance, il devra s’y rendre en marche arrière afin de remonter le temps. Le hasard faisant bien les choses, il avait mis le matin-même ses pompes à l’envers. Il lui suffisît donc de faire demi-tour d’un seul pied mais suffisamment vite afin que le pied droit ait le temps de faire une rotation dans le sens trigonométrique inversé sur un quart de tour seulement (As-tu suivi lecteur perdu ?).
Certes la manœuvre est périlleuse mais Tim n’en n’est pas à sa première tentative. Cependant la couille droite de Justicienne qui tremblote contre son genou trahit une certaine inquiétude.
Le regard de Tim décrit une magnifique hyperbole, ce qui est bon signe. Le menton parfaitement aligné sur la couleur du slip JDMD, Tim commence la manœuvre. Le processus est lancé. Il est maintenant trop tard pour stopper l’exercice lorsque Tim s’aperçoit avec effroi que le coffre renfermant la commode Louis XVI se referme inexorablement alors que la couille contre le genou droit n’en était pas tout à fait sortie (du coffre pas du genou… faut suivre lecteur éparpillé).
Son cerveau, son cervelet et son cervelas qu’il venait de prendre sur l’étal de la boucherie Sanzot lui dictèrent chacun leur tour (mairde, un peu de civisme bordel, pas de bousculade !) uniquement que sa Manœuvre. Si elle n’était pas réalisée à la seconde près la revue pouvait être vouée à l’échec. Sa première rotation trigonométrique inversée sur un seul tour commencée, il la termina avec le menton au sud. Le soleil couchant lui masquait le nord. « Tant pis ! » pensa-t-il. « Justicienne a besoin de moi ! ».
Ses pompes inversées se mirent alors à bouger ce qui eut pour effet de reculer en avant, du sud au nord sans passer par la case départ (Ndlr : Il ne touchera pas ses 20 000€ auxquels il pouvait prétendre). C’est donc sans un sou en poche mais avec la satisfaction du devoir accompli qu’il quitta la boucherie Sanzot avec Justicienne et sa couille sauvée du coffre couillivore. Il avait perdu près d’une demi-heure avec cette histoire ainsi que ses repères spatiaux temporels. Il ne lui restait donc qu’une heure et demie d’avance sur son temps, ce qui était peu.
Des cris montèrent du soupirail de la boucherie Sanzot. La partouze semblait arriver à un point où Monsieur Spock directement téléporté de l’USS Enterprise pénétrait dans la cave située sous le tiroir style Empire de la commode style Louis XVI (Hé oui, c’est un détail qui a son importance !).

Stupeur et horreur !

Il cria à l’assemblé « Et avec les oreilles ? Vous avez déjà essayé ? » Et, brandissant une perceuse de marque Bosch, bien calé sur les deux chevilles, il se mit à faire des trous. Preuve qu’il était bien équipé puisqu’il aurait pu n’en n’avoir qu’une. Mais bon ! Deux c’est mieux, surtout pour jouer de la guitare.

Vivement le chapitre 5 ! Bon, bah, d’accord. C’est pour demain.

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Mardi 05 mai 2020