Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 2 - épisode 6

The Confing Dead – Saison 2 – Episode 6 – Jusque-là tout va bien !

 

Confinator doit sortir. C’est vital. Je m’équipe alors que le soleil point à l’horizon. Le ciel bleuit à vue d’œil et le soleil rase les vignes. La température demeure fraîche aussi mets-je trois couches.

 

Je dois en trouver un.

 

J’empoche ma carte d’identité et j’inscris l’heure sur mon attestation au dernier moment. Je sors.

 

Je dois en trouver un.

 

Je m’oriente le soleil dans les yeux et bientôt, conséquence d’une marche très rythmée, je dois ôter une couche. Le village est déjà derrière moi et la traque commence.

 

Je dois en trouver un.

 

De ce côté, je ne connais pas le terrain aussi me faut-il être prudent. Les vignes s’enchaînent dans une curieuse anarchie entre les parcelles. Je suis sur le qui-vive. Je guette le moindre indice. Une trace dans la terre fraîchement retournée. L’envol d’un oiseau. Un cri strident.

 

Il faut que j’en trouve un.

 

J’enchaîne les pas tout en souplesse. Ne pas effrayer au cas où. Discret mais rapide. Ne pas être vu mais surprendre.

 

Je dois à tout prix en trouver un.

 

Un bosquet me barre le chemin. Un piège ? Je dois rester sur mes gardes. Précautionneusement je le contourne sans bruit, j’ai la respiration souple et lascive (oui, bon, je la fais comme je veux ma respiration !). Peut-être qu’il y en aura un de l’autre côté. Si seulement. Rien, nada, balpo ! Je continue à bon rythme et bientôt j’enlève la deuxième couche. Le soleil s’en donne à cœur joie et je n’ai toujours rien trouvé. Je redouble d’ardeur lorsqu’à un moment un événement me pétrifie. Là, devant moi dégoulinant de sueur, un ruisseau me barre le passage. Dans mes oreillettes T. Rex chante Telegram Sam et j’adore mais l’heure est grave. Je n’ai pas encore le droit au saut d’obstacle. Il me faut donc longer cette difficulté. Toujours aux aguets, je longe le fossé qui pour le moment reste pour moi un obstacle infranchissable.


Bon sang, il faut que j’en trouve un !

 

J’enlève une dernière couche lorsque j’aperçois un gué à quelques pas. Enfin le salut. Il me faut à présent marcher plein ouest. Je regarde partout mais je ne vois toujours rien.

 

Pourtant il faut que j’en trouve un !


Là ! un indice, une trace… Pffft rien de vraiment concluant.
Je poursuis à un rythme digne d’un marathonien dans les vignes. Brusquement je tombe sur une route. Mon chemin continue vingt mètres plus loin légèrement au nord de l’autre côté de la route. Je descends facilement les dix centimètres qui me sépare du bitume et je traverse sans trop savoir où je me trouve. Quelques mètres sur le macadam et mon chemin se découvre sur la gauche.
Venue de nulle part une tomobile bleue vient à ma rencontre. Trois guerriers de la nuit en descendent gentiment. Gilet pare-balle, fusil d’assaut, matraque, poignard, grenades, pistolet, chargeurs, four à micro-ondes et déodorant, ils sont équipés pour le combat. Visiblement un chef et deux acolytes. J’ai le sourire aux lèvres. Les acolytes m’encadrent à bonne distance tandis que le chef engage la conversation à un mètre trente-sept. On papote ainsi un bon gros quart d’heure alors que je suis à cinq kilomètres de chez moi et que selon mon bon de sortie il ne me reste que dix minutes pour rentrer. On parle de leur nouveau HK416 le fusil d'assaut de la firme allemande Heckler & Koch, on parle de la situation, j’explique mon contexte. Le chef m’explique son contexte et ses acolytes me regardent l’air navrés et contrits. Résultat, je dois contribuer à l’effort de guerre à hauteur de 135 €. Les acolytes font un peu la gueule mais moi j’ai la banane. Je suis bien, je sourie. Le chef à l’impression que je me fiche de sa tronche aussi suis-je obligé de m’expliquer. Je lui ai dit que ça faisait 18 jours que je n’avais pas parlé à quelqu’un autrement que par téléphone ou en visio et que là d’avoir une discussion avec trois personnes en chair et en os ça me faisait un bien fou et que je suis très heureux de payer la séance 135 gouenecs. Ils sont restés scotchés et je suis reparti direction chez moi satisfait et heureux d’en avoir trouvé non pas un mais trois !

 

Allez ! Un petit morceau de

 

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

 

Reprenons le récit.
La RNUR qui entre temps avait fait l’objet d’une nationalisation puis d’une nouvelle privatisation et dont la raison sociale était désormais RENAULT sas, société par actions simplifiées au capital de 553 941 113 euros. Pour les personnes intéressées, je tiens par ailleurs à leur disposition le catalogue de la gamme.
Nous nous éloignons de nouveau du sujet.
Reprenons notre récit et laissons sur le bas de la route juste en haut de la côte face au restaurant Le Gouffre, notre mauvaise humeur.
Ahhhh ! Satanée ceinture. Impossible de se rappeler le code. Et les deux frères de la RNUR inutiles secours. Mais ce code ! Mais oui c’est 6R !
Il était temps les 175 petits beurs (non ce n’est pas une erreur de comptage, il y en a bien 175) réduisirent la R6 en une masse informe de métal puis ils se jetèrent sur le grand noir.
Albert lu de la terreur dans les yeux du grand noir qui prit deux sucres et courut se réfugier dans un petit bol de thé du restaurant Le Gouffre.
Finalement un quidam (NDLR : personnage non identifié) passant de-ci de-là proposa fort tardivement son aide à notre ami Albert.
Le quidam, au demeurant fort sympathique, mais non dénué de sens pratique ce qui est bien souvent le cas des quidam rencontrés sur le bas-côté des routes…
Ce quidam ressemblait étrangement à James Bond et à notre ami Jules. Mais bien sûr ! Jules et sa passion pour faire des bonds sur le trampoline et Harry, de son vrai nom Harry Bord comme les bonbons. Ces trois gars là étaient la même et unique personne.

 

Vous pourrez connaître la suite des aventures émulsifiantes d’Albert PAULANDRE demain ?

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Dimanche 05 avril 2020



11/04/2020
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