Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 2 - épisode 2

The Confing Dead – Saison 2 – Episode 2 – Jusque-là tout va bien !

 

Une routine semble s’installer dans mon village. Partout, en tout point ça grouille d’absence. Même la grande surface semble désertée et j’erre seul dans les rues. Alors je fuis direction les vignes. Seul au monde je m’envole dans je ne sais quelle contrée exotique et bientôt je trouve sur mon chemin un totem médiéval du XXème siècle avant Jésus Christ. z ylg 20200331_101554

 

Puis ce sont quelques plantes rares, dont certaines sont anthropophages.

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z plante verte 20200331_101840

 

Je dois me tenir sur mes gardes tant le risque est grand de se faire avaler. Bientôt c’est un champ de lave que je dois traverser.

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z panneau 20200331_103900

 

Puis enfin je trouve la preuve que des canadiens, des américains et des espagnoles sont déjà passé par là avant moi.

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Z drapeaux 20200331_104028

 

Ouhaip, je randonne dans cette contrée hostile abandonnée par l’homme. Mais bientôt ma montre à gousset me rappelle à l’ordre. 60 minutes se sont écoulées et je dois retourner dans mon navire spatio-temporel.

 

Je vais bien, je vous dis !

 

La preuve, je remets à vos pieds la suite de

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

Avec l’aide de Jules Laverge, nous avons pris ta R6 puis nous sommes passé rue Chombier pour prendre Hortense de lafente Embiais, puis le grand black qui forniquait avec l’ami Georges, tes potes J, M, D et Y avec un foudre de whisky. Ensuite nous sommes passé à la cité et nous avons embarqué les 180 jeunes dans le coffre///… Le problème fut de remorquer le rouleau compresseur parce que la R6 c’est pas une dépanneuse de char Leclerc. Tu vois Bébert, ce qui m’a fait tiquer dès le départ dans cette histoire, ce n’est pas la présence de 180 jeunes, ni du gérant du Casino, ni la présence en arrière-plan du débile chien bâtard de la mère Michu. Non, Albert ! Non, môssieur, ce n’est pas ça. C’est autre chose. Attends, je va te le dire, sois pas pressé comme un à qui on aurait épongé les burnes pendant des heures. Soit patient bougre de néo-eunuque. Laisse venir. Habitue tes cages à miel à ouïr la toute grande révélation Harrynesque ! »

 

Et hop ! Harry ne s’entendant plus de joie, re-têta sa perruque, re-chaussa ses ballerines, re-endossa son justaucorps et re-enfila ses collants. Puis, un sourire large comme une bouche de métro, il improvisa un rap d’enfer sur l’air du poinçonneur des Lilas de Gainsbourg. Fallait le voir le n’Harry. N’Harry le magnifique ! Un déhanchement gélatineux de feurst classe, un ondulage du bras à attraper le mal de mer, un moonwalk Jacksonnien. C’était beau !


Ruisselant de transpiration, il mit fin à la représentation sur un roulé-boulé renversant. Albert ne pu se retenir d’applaudir la performance et de verser une larme tellement il était conscient d’avoir vécu un moment unique. Mais Albert ne pouvait s’empêcher de penser à la santé mentale de son héros. S’était-il vraiment remis de son enquête dans la capote ? N’avait-il point affabuler au sujet du voyage dans le temps ?


Harry ne lui laissa pas le temps de cogiter plus avant. Ayant ré-endossé son fabuleux costard en laine et son petit pull jacquard, il se remit à lui susurrer à l’oreille.


  • Vois-tu Albert, le chose, the thing in english, qui m’a fait vibrer le 357 magnum et titiller mon cerveau de compétition d’inspecteur, c’est la présence du rouleau compresseur. Ah ! Tu ne t’en doutais pas de celle-là, hein ? Bougre de couillon. Oh ! Excuse-moi. Dire couillon à quelqu’un qui ne les a plus, c’est un coup à ne plus être invité à la garden party de l’ambassadeur qui, comme chacun sait, nourrit ses convives avec des Ferrero Rocher. Bon, alors tu vois pas ? Hein ! Mais si y’avait un rouleau compresseur c’est pour le transport ! Bon sang de bon soir, il faut bien se le trimbaler le service trois pièces de deux tonnes ! Donc CQFD, les jeunes étaient forcément dans le coup. »

 

A ces mots, la mauvaise humeur d’Albert refit brusquement surface. Le temple où l’on pratique des rites sexophoniques n’était donc que poudre aux yeux. Un truc pour l’égarer sur une fausse piste de bobsleigh.

 

  • Mais Harry ! Elle est où maintenant ma R6 avec 180 jeunes dans le coffre ? Je veux la voir. Je veux y aller. J’enrage mon Harry. Je fume, je bous. Y’en a marre de tout ce bordel ! Mais je vais me les faire les jeunots. Au presse purée que je vais te les passer. Y vont causer les nazes. Parole de Bébert. Ah mais ! Je ne vais pas me laisser faire. Ils me cherchent, y z’ont pas à bouger, y m’ont trouvé. Tu vas voir Harry ce que c’est qu’un PAULANDRE, un vrai, un dur, un pas tatoué mais à moué. Vont s’en souvenir les gueux. Une fois que j’en aurais terminé ils sauront même plus dire maman ! Minable que je vais les mettre. Je vais leur faire des choses si tant méchantes qui voudront pas être né ! Je vais leur faire regretter d’avoir osé sortir du ventre de leur mère, moi ! »

 

  • Hé bien vois-tu Albert. Comme qui dirait, là vois-tu, je ne cherche pas à tergiverser. C’est déjà bien assez compliqué comme ça mais il faut bien le dire, y’aurait comme une couille dans le potage. Oh ! excuse-moi encore Albert, ça m’a échappé. »

 

  • Bein accouche mon pote. Elle est où ma caisse ? »

 

 

Vous voulez connaître la suite des aventures sidérantes d’Albert PAULANDRE alors rendez-vous demain ?

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.
NE SORTEZ PAS !
Mercredi 1er avril 2020



06/04/2020
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