Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 1 - épisode 8

 

The Confing Dead – Saison 1 – Episode 8 – Jusque-là tout va bien !

 

Ô félicité, joie, bonheur ! Enfin c'est arrivé et je ne me sens plus de joie. Une douce bise de printemps caresse nos joues de tourtereaux. L’astre du jour nous enveloppe de sa chaleur complice tandis que l’on entend de tous côtés chanter les oiseaux malicieux. Nous deux enfin retrouvés. Nous marchons main dans la main au travers d’un champ de blé qui me rappelle la couleur de ses cheveux…

 

Nan ! Mais non mais des foies (Oh arrêtes d’essayer de me corriger. Je t’ai déjà dit que j’écris comme je veux !) toi le lecteur sceptique (comme la fosse du même nom) as-tu déjà essayé de marcher dans un champ de blé en amoureux ? Bah c’est pô possib’ donc ça me réveille (t’essaieras quand le chikungunya sera éradiqué de la planète et tu me le diras, promis !). Je fais une gueule pas possible. Mais pourquoi a-t-il fallu que je rêve d’un champ de blé ? Ah le con ! J’aurai rêvé d’une prairie ça aurait pu se terminer dans de l’érotique. Meuh non, môssieur a voulu rêver dans le sirupeux, la mièvrerie, le doucereux, le langoureux. Surtout que, hein, et bien moi en matière de champ de blé, lorsque je suis éveillé ça me fait penser à la 7ème compagnie (je te l’ai déjà dit lecteur assidu si t’as pas de référence cinématographique tu va être dans le kaka – JECQJV* !).

C’est donc très dépité que j’entame cette journée qui de ce fait s’annonce merdique.

Ah que non !!! Confinator ne va pas se laisser allez. Pas son style... Surtout pô. Alors pour égayer sa journée il lui faut du magnifique, de l’ambitieux et du sportif.

Ça y est c’est décidé. En ce jour d’hui, sonnez aubois et raisonnez trompettes ! Je vais tenter la face Nord des étagères de mon salon. Oui je sais, c’est osé et limite inconscient si tant tellement que c’est dangereux. Je regarde le meuble l'air dubitatif et je l’étudie sous tous les angles. Je repère la voie qui sera la moins risquée, celle qui passe par les DVD. En fait le passage le plus extrême se situera au niveau des équipements électronique surtout du côté de l’emplacement de l’ampli. Faudra donc laisser l’ampli sur la gauche et prendre par le côté du lecteur de CD. Consciencieusement à l’aide d’une paire de jumelles je fais mes repérages. J’imagine les points d’encrages et les différentes difficultés. J’étudie la moindre faiblesse dans le meuble. Gravir un sommet mythique, ouvrir une voie pour la première fois ne s’improvise pas. Mentalement j’imprime toutes les informations. Je suis heureux car je vais créer une trace que c’est qu’on l’appelorio la voie Confinator ! ça me fait du bien partout, hi, hi, hi !

A présent il faut s’équiper. Je descends dans le garage par les escaliers (30 – 35%, tu te souviens lecteur hystérique !) et je fonce dans la pièce du fond à la recherche de bout’, sangles et tendeurs. J'en profite pour récupérer un casque de vélo et ma paire de baskets préférées (Ouhai lecteur agacé je n’arrive pas à dire chaussures de sport, pour moi ça reste des baskets, na !). Je m’improvise un harnais de sécurité, je chausse mon casque (Non mais arrêtes… si j’ai envie de le chausser mon casque JECQJV* !) et j’enfile mes pompes de sports (Ah là tu admettras que j’ai fait un effort lecteur dégoutté !). Le moment du départ ne va pas tarder. Un dernier regard critique sur la voie que je vais emprunter et je suis prêt. Te dire que je suis serein serai mentir. Mais il faut que j’y aille. Le moment est historique. Ohé les confinés ! En première mondiale l’ascension des étagères du salon par la face Nord, tu te rends compte lecteur impatient ! Hé oui, ce n’est pas donné à tout le monde. Bah oui déjà si t’as pas de face Nord à tes étagères ah bah (Référence musicale ?) c’est niqué !

Alors je me lance. Pour arriver jusqu’au camp de base il faut franchir deux fauteuils et une table basse. C’est difficile mais j’y arrive sans y laisser trop de force. Enfin je suis au pied du Graal, c’est monstrueux. Je suis si tant minuscule à côté du monument qu’on dirait toi face à ta femme quand tu rentres bourré. Mais l’heure n’est plus à la plaisanterie. Moment de joie, de félicité (aussi ! – Référence musicale approximative ?) et de recueillement. Je fais une tite prière, une pensée à mes proches, ais-je bien rédigé mon testament ? Bise à ma chérie (sa photo) et je détends tous mes muscles. Je prends une série de profondes inspirations, j’essuie mes mains moites d’angoisse toute pourrie et je me lance…

Quoi une alerte ! Elle se répète la gueuse ! Bling, bling, bling – Tri Yann à l’Olympia ! Oh put*** je m’étais rendormi et mon téléphone me rappel que normalement aujourd’hui j’aurai dû être en Île de France auprès de ma famille pour aller voir le concert d’adieu de Tri Yann. Donc en vrai, aujourd’hui je vais me mettre en mode fest noz et je vais me passer tout Tri Yann an Naoned !

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.

 

PS : JECQJV* = J'Ecris Ce Que Je Veux ?

 



24/03/2020
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