Sous-mariniers La Créole

Sous-mariniers La Créole

THE CONFING DEAD - saison 1 - épisode 7

 

The Confing Dead – Saison 1 – Episode 7 – Jusque-là tout va bien !

 

Ce matin le poste de combat a retenti à 06h17. Glud ! Mais qu’est-ce qui se passe-t-il ? Une sirène stridule (Si, si, ça existe lecteur incrédule !). Queouha annoncerait-on la fin du confinement ? Les yeux encore plein de sommeil, je me lève et tu connais la suite… Dans un demi-coma je vais jusqu’à la fenêtre. Je l’ouvre et je me penche au-dehors l’air ahuri. Mon voisin me remarque alors qu’il est empêtré dans un jeu de clés que tu dirais celui d’un gardien de prison. Il a l’air tout penaud. De ce que je comprends dans ma léthargie matinale c’est qu’il a mis en route l’alarme de sa voiture hier soir et que ce matin, bah il a merdé ! Il a dû faire une soirée longs couteaux le bougre. Bon et bien il n’y a plus qu’à petit déjeuner. Déçu que se ne soit pas la fin du confinement j’enquille mon café matinal. Le truc lorsque tu es seulâbre at home c’est que tu n’as personne à enquiquiner pour passer le temps. Quoi-t-est-ce que j’vais bien pouvoir faire aujourd’hui ? Je regarde le catalogue des possibilités qui s’offrent à moi et bien vite je mets de côté la télévision, la radio et Internet. Un peu ras-le-bol des esprits qui s’échauffent. Ça y est j’ai trouvé. Je vais m’organiser une randonnée aux petits oignons. Je prévoie un truc si tant merveilleux que j’hésite à te le dire de peur que tu sois jaloux. Tout d’abord, il me faut préparer mon casse-croûte du midi. Un morceau de « à l’aïl !), (Bah alors lecteur incrédule, tu n’as pas la référence cinématographique ?), un morceau de comté, un peu de taboulé, une pomme, un morceau de pain d’hier ramené d’une mission épique, 25 cl de gwin ru de la coopérative Beauvignac. Je prépare mon sac à dos et je m’équipe façon GR20. Moi pour les randonnées solos j’installe les écouteurs dans mes cages à miel et je balance la sauce via le téléphone portable parce qu’avec le filaire ça fonctionne beaucoup moins loin. Aujourd’hui le temps est magnifique. T’as pas remarqué ça toi le lecteur avachi, depuis la pandémie il fait beau dans le sud ! J’édite mon laisser-passer nouvelle version, je cale mon chapeau sur la tête et je pars.

Mon périple commence par une descente abrupte du genre 30 à 35%. La fraîcheur matinale est encore présente et je supporte bien mon blouson. Alors que les Charlots entament Staphylocoque Blues, j’arrive à un obstacle qui me barre la route dans la descente. Bien vite je l’évacue et continu mon chemin. Je tourne à droite, je découvre un nouvel obstacle mais le plat est revenu. Plus tard j’arrive dans une vaste clairière encombrée de véhicules. Pffft me dis-je, pas même une fleur. Alors que Moon Martin fait péter son Bad news légendaire je m’enfonce plus loin. Le sac à dos se fait pesant et la sueur perle de mon front. Bientôt j’arrive en face d’une grotte. Euh ce n’est pas sur mon plan ça ! La curiosité l’emporte et avec un courage que même Schwarzenegger m’envie je me lance à la découverte de la grotte et pendant ce temps-là résonne Budapest de George Ezra. Je fais ma première pause dans cette grotte car à l’intérieur de celle-ci il y en a une autre ! Un peu d’eau, 2-3 fruits secs et je repars. Intéressante cette cavité avec beaucoup de choses à voir et à découvrir. Nulle trace d’animaux et ça me rassure. La deuxième grotte est moins chouette quoique plus fraîche. Je ressorts éblouis par cette heureuse découverte. A présent Chris Isaak joue blue hôtel et ça me donne un petit coup de mou. Une petite pensée à ma chérie emprisonnée à 30 km de là. Le randonneur a un petit cœur fragile. Mais Bernard Lavilliers assène Etat d’urgence (c’est d’actualité tu ne trouves pas lecteur confiné ?) et ça me reboost comme quand tu mets de l’essence dans ta voiture après une panne sèche. A présent il me faut gravir une sérieuse pente. Heureusement le sol est correct mais bon sang que c’est difficile. Au sommet j’échappe un nouvel obstacle et un espace totalement différent s’offre à moi. Décidément je vais de découverte en découverte au cours de cette somptueuse rando. Gloomy Sunday est susurré dans mes oreilles par l’immense Serge Gainsbourg. Je transpire mais courageusement je continue. Il me semble bien que mes chaussures ont légèrement rétrécies. M’enfin, j’en ai connu d’autres et des pires. Un autre endroit m’accueil, plus vaste dans une appréhension exagérément serein et zen. Un lieu de quiétude et de calme. Paisible en quelque sorte. Allez, je continue pendant que les Stones me gratifient d’un magistral Tumbling Dice. J’arrive près d’un point d’eau qui arrive à point pour quelqu’un qui n’en a point. Petite halte, petit pipi, remplissage de la gourde et il est temps de repartir. Brusquement je tombe sur une vaste étendue où sont enchevêtrer des tas de trucs plus bizarres et intéressants les uns que les autres. Que de belles découvertes dans cette rando. T Rex chantent I love to boogie et il est l’heure de déjeuner. Je dépose mon sac à dos. Ô joie, Ô bonheur ineffable, Ô put*** que ça fait du bien. Et alors que Jacques Dutronc délivre son fantastique L’hymne à l’amour ‘’moi l’nœud’’ je dépose toutes mes victuailles sur la table de ma salle à manger.

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.

 



23/03/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 88 autres membres