Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 1 - épisode 9

The Confing Dead – Saison 1 – Episode 9 – Jusque-là tout va bien !

 

Ça y est lecteur circonspect, on tape dans le dur mais avant de développer il faut que je vous mette les pendules à l’heure. Pour les chafouins qui disent que mes épisodes n’ont pas le bon numéro, que je suis à côté de la plaque, que je ne sais pas compter, sachez que j’ai commencé ma saison au jour 1 de la mise en route de ce que l’on appelé la phase III, na ! (Si tu ne suis pas, je ne peux rien pour toi lecteur incrédule !). 

Donc à présent on tape dans le dur ! Ma stratégie est simple. Après une première semaine de grand n’importe quoi, j’entame la semaine des surprises, hi, hi, hi !

Le confinement se faisant plus dur et il est à prévoir que cela empire puis qu’on s’en mange un bon morceau supplémentaire, il me faut innover. Alors, moi qui suis seulâbre avec personne à qui parler voir à enquiquiner, je dois adapter ma stratégie. Je vais donc commencer le sport et mettre de côté le grignotage.

Une heure de sport par jour tout cool et zen car je ne peux pas encore forcer sur les abdominaux.

N’ensuite un petit peu de Facebook en évitant la conniose ambiante créée par les ceusses qui ne savent que critiquer, attaquer, vitupérer sans jamais proposer quoi que ce soit de cool ! Les cassandres, les cassoces, les cons dans toute leur splendeur quoi ! Je retarde la vision des films le plus possible pour me ménager ça à partir de la semaine prochaine (me faire des surprises je te dis !). Si je me jette immédiatement sur toutes les distractions, je ne tiendrai jamais un mois ! Se ménager des surprises !

 

Mais bon, assez de palabres sérieux. A partir d’aujourd’hui je vous propose un feuilleton quotidien. C’est issu d’un petit bouquin qu’en son temps j’ai écris à quatre mains avec trois copains (faut suivre lecteur perdu !). A une époque, Yannick, Michel, Jacques et Didier, quatre élégants spécimen de cadre sup se sont mis à écrire un délire par mail.

Le projet était le suivant : dans une liberté totale propice à aérer nos cerveaux il s’agissait d’écrire quelques lignes de s’arrêter en milieu de phrase et de laisser le soin au suivant de compléter l’histoire. Et ainsi de suite.

Cela a donné le bouquin suivant qui a pour titre :

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

Voilà, cela commence ainsi :

 

Ce matin-là, Albert PAULANDRE était de fort mauvaise humeur.

 

Il est vrai que, la veille au soir, au casino de Cany-Barvil-sans-plage, il avait laissé toute sa pension au jeu du « souffler c’est bouger » en tête de gondole du rayon purées en grumeaux. Sa vieille R6 refusant de démarrer il dû rentrer pieds nus car il avait laissé ses chaussures à re-re-re-ressemeler chez le cordonnier qui, comme le veut la coutume, était bien mal chaussé. Mais ! Ni le bit-pull qui l’a douloureusement mordu à la jambe ni les jeunes de la cité qui avaient tenté de lui rouler dessus avec un rouleau compresseur en lui tirant dessus avec un 357 Magnum allaient ébranler ce moral d’acier car depuis que sa femme l’avait quitté pour un éboueur aborigène il avait juré sur la tête de son fils syphilitique de continuer à boire.

 

Mais il en a connu d’autres et de bien pire !

 

Et pourtant ce matin-là Albert PAULANDRE était de mauvaise humeur !

 

Comme chaque lundi il avait procédé à une toilette minutieuse et c’est en remettant un slip propre ///... qu’il s’aperçut avec horreur que la veuve et ses deux orphelines avaient disparu. Un sentiment de panique le gagna. L’esprit confus encore imprégné des quatre grammes cinquante d’alcool dans le sang, reste de la nuit passée au casino à s’enfiler whisky sur whisky, il se tourna vers la pitoyable table de chevet branlante qui trônait à droite de son lit dévasté par des années de manque d’entretien. Damned ! Elles n’étaient pas là non-plus. Le marteau-piqueur et le BOEING 747 qui ravageaient son cerveau embrumé l’empêchaient de réfléchir. Dans un sursaut de lucidité, il décida que l’heure était grave. Fait totalement inhabituel chez lui, il prit la décision incroyable de prendre une douche froide afin de se dégriser. La première depuis de nombreuses années, habitué qu’il était à ne s’occuper que de son fabuleux chibre. Une heure plus tard, l’œil au 3/4 vif, il ne put que confirmer l’atrocité de la chose. Son service trois-pièces n’était réellement plus là !

Bien sûr, il se savait peu soucieux de ses affaires comme en témoignait son unique paire de chaussures multi-rafistolée, une fois de plus laissée aux bons soins de Jean Glandu, le seul et unique cordonnier qui acceptait encore de les réparer. Il faut dire que le sieur Glandu n’avait plus d’odorat ce qui arrangeait bien les affaires d’Albert. Mais là, quand même, avoir égaré son sgueg de deux tonnes sans qu’il s’en aperçoive ou s’en souvienne, ça défiait l’entendement.

Il lui fallait donc se remémorer les dernières vingt-quatre heures. Car il en était certain, hier la bête à dudulle était encore à poste. Il s’en souvenait très précisément. Il était allongé à oilpé sur le balcon de son appartement lorsqu’un aigle royal malicieux lui largua sur le gland un décilitre de fiente malodorante. Malgré la bouteille de Chivas ingurgité au petit déjeuner, il s’en rappelait parfaitement. Après un tel crime de lèse-majesté, qu’il ne supporta qu’à l’aide d’une bouteille de JB, il avait fourbi son matériel dans le lavabo pendant près d’une heure. A 08h36 hier matin, le bonheur des dames était encore là !

Alors, enlèvement, kidnapping ou bien l’avait-il simplement perdu ?

Il fallait entreprendre des recherches, mener une enquête comme ///…

 

 

« Vous voulez connaître la suite ? Dites OUI – Vous vous en foutez royalement dites NON. »

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.

 

 



25/03/2020
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