Sous-mariniers La Créole

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THE CONFING DEAD - saison 1 - épisode 15

The Confing Dead – Saison 1 – Episode 15 – Jusque-là tout va bien !

 

Depuis deux semaines, je déjeune du souvenir du dîner que je n’ai pas fait la veille. C’est rigolo, mais monotone…

Hier j’ai tenté le yoga. Bon, il va falloir que j’aille au supermarché pour m’acheter une boite d’1Kg de souplesse. Pffft, la seule position que j’ai réussie à tenir est celle de la limande sur canapé.

Ce matin pour la première fois de ma vie j’ai eu la volonté d’aller à l’église. Envie de parler aux cloches ! Puis j’ai oublié cette idée car trop préoccupé par une question existentielle de première importance : Est-ce que la lime à épaissir existe ?

Un petit bonheur. Après deux semaines de dressage mon chlorophytum comosum a fini par me répondre. Nous avons depuis de belles discussions. Plus besoin d’aller à l’église.

 

Mais revenons-en à l’actualité. Aujourd’hui je vous sers un nouvel épisode de

 

L’homme qui avait une bite qui pesait deux tonnes

 

 

Il n’y a là qu’une seule explication possible.

 

Alors là aussi, Albert est de très, très fort mauvaise humeur. Laissant séant son malheureux condisciple, car s’en était un, mais n’oubliant pas d’emporter la bouteille de whisky puisque brusquement et contre toute attente il a décidé de re-re-boire, il///… vida le flacon d’une traite en se glissant dehors.

Fissa se dit-il, le grand black semblait rassembler un peu de clairvoyance en meuglant « kikémafessa » en langue mobutu du nord. Vue la taille maousse costaud du mec, ne traînons pas.

Comme un chat ayant ingurgité trois décilitres de rhum, il se retrouva tanguant dans la nuit au cœur de la ruelle glissante. Un pas en avant, et hop une glissade de l’avant. Un pas en arrière et hop, une glissade de l’arrière.

 

Putain ! C’est quoi ce bordel ?

 

Le whisky breton c’est pas de la roupie de sansonnet, son estomac était en vrac, un bout ici, l’autre là et au milieu PAULANDRE. Dans la maison d’à côté, la même rengaine « kikémafessa » se rapprochait. PAULANDRE se mit en marche comme un vieux diesel avec des ratés. Il piqua droit sur le mur d’en face pour s’y accrocher comme un morpion sur un poil de miss France.

La ligne d’horizon se stabilisa. Le vacarme d’une porte violement poussée contre un mur le secoua et il tourna la tête vers le trou béant qu’il venait de quitter.

Le grand noir était là. « Cétoikimafessa » dit-il toujours en mobutu du nord mais avec semble-t-il une pointe de colère dans le ton.

PAULANDRE devient blanc et le noir devint tout rouge. PAULANDRE fit par réflexe face au noir rouge, il était maintenant vert de peur. Le noir rouge s’avançait vers lui menaçant « cétoikimafessa » putain, il radote ou quoi ? Il ne sait dire que ça, en plus je ne comprends rien à ses paroles.

Un énorme poing partît du corps du grand noir pour aller s’écraser sur le nez de PAULANDRE qui devint bleu et écrasé également.

 

Résumons la situation. Un grand noir tout rouge face à un blanc tout blanc devenant ensuite vert et qui vire au rouge à l’heure où nous mettons sous presse venait de faire éclater le nez bleu de PAULANDRE duquel un flot de raisiné rouge s’échappait. Quelle solution pour PAULANDRE ? Appeler SOS médecins ? Appeler sa maman ? Ah peler de froid ?

 

Revenons au récit. Le poing reprit sa place au bout ballant du bras du grand noir qui faisait face à PAULANDRE et qui ne savait maintenant que faire.

Ce dernier se rendit compte que cela faisait mal, très mal, un coup de poing sur le pif, bordel !

En reculant sur l’impact, il se mit sur son séant, au sol de la ruelle glissante et sur cette entrefaite la bouteille de whisky breton qu’il tenait dans sa main fermée et qui y était toujours se brisa. Le regard hagard de PAULANDRE allait du mobutu du nord au tesson et du tesson au mobutu du nord.

Il vit un peu de liquide ambré resté dans le tesson de la bouteille qu’il tenait. Une idée fulgura. Vif comme une limace gordini faisant les 500 millimètres du Mans, il se leva et projeta le liquide sur le grand noir. Celui-ci reçut dans sa face les quatre gouttes qui lui dessinèrent le radeau de la méduse en monocolore et se tordit.

 

PAULANDRE se crut sorti d’affaire. Il se retourna et là, face à lui///…

 

Demain la suite des aventures bouleversantes d’Albert PAULANDRE ?

 

Prenez soin de vous, prenez soin des autres et que la force soit avec vous.

 

NE SORTEZ PAS !

Créé le dimanche 29 mars 2020



02/04/2020
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